C’est la rivière, affluent de l’Isère, Sona, qui a donné son nom à la paroisse et à la commune. Le nom est répandu dans toute la France sous des variantes telles que Saône, Seine, Sonne, etc…
A l'époque romaine, un pont franchissait l’Isère. Plus tard, un village fortifié fut édifié. Le château féodal fut érigé au sommet de l'éperon rocheux qui domine la rivière.
Il se situe sur l'emplacement d'un ancien oppidum gaulois. Louis XI y séjourna.
Le château devint une place forte pendant les guerres de religion.
Il fut assiégé par Lesdiguières et subit de nombreux dommages.
Le château fut reconstruit au XVIIème siècle. Il s'agit d'une propriété privée. Majesteux dans son écrin de verdure, il est visible depuis la route.
Dominant l'Isère, l'église est au XIIème siècle le siège d'un prieuré et un sanctuaire paroissial. Contre le flanc nord du bâtiment, le clocher est le témoin magnifique de cette époque et l'un des plus remarquables de la région. Il couronnait alors une église à trois nefs de type halle, que d'importants aménagements réalisés aux XVIIème et XIXème siècles rendent aujourd'hui difficilement perceptibles.
La tour médiévale (XIIème siècle) a vraisemblablement été constuite sur le mur d'enceinte ou à proximité du mur d'enceinte clôturant le parc du château féodal.
La Sône a sa légende, celle de la Vierge Noire dont la statue s’élève sur la place, près du pont. La Vierge noire aurait protégé les habitants du village de la peste.
Des personnages célèbres ont marqué La Sône de leur empreinte. L’industriel Jubié, qui favorisa le tissage de la soie avec sa manufacture qui deviendra Manufacture Royale en 1773.
Vaucanson (ci-contre) qui expérimentera dans le village de très nombreux automates. Il créa au château féodal sa « vis sans fin » utilisée dans les manufactures et papèteries.
Au début du XXème siècle, 2 500 personnes environ venaient travailler à La Sône. L’Isère était ici navigable et les radeaux étaient tirés par des chevaux sur le chemin de halage.